Une bonne relation Propriétaire/Locataire
Crises immobilieres > par François
C’est la crise ! Est-ce le bon moment pour acheter… ?
Lors d’une crise, nous nous posons tous la question de la pertinence d’investir dans l’immobilier, et nous nous tournons assez naturellement vers des indicateurs pour suivre ce marché : évolution des prix de marché, taux d’usure, analyse économique et politique, etc…
Mais regardons tout d’abord en arrière afin d’évoquer les prix de l’immobilier …
L’immobilier est, comme toutes les classes d’actif, soumis aux règles des fluctuations de marché. Et naturellement cette classe d’actif a vécu bulles et corrections, ou tout simplement des cycles.
Que nous dit l’histoire… :
Depuis les années 70 jusqu’à fin 80, la pierre est considérée comme une valeur refuge. Alors que cette décennie connait 2 chocs pétroliers qui ébranlent le monde financier, en France, l’actif immobilier reste haussier.
Les années 90 : à la suite du krach d’octobre 87, une expansion économique très rapide s’opère. Les investisseurs s’intéressent de plus en plus à l’immobilier, notamment en région parisienne et sur la côte d’Azur. Le prix de l’immobilier parisien se voit augmenter de 85% de 1985 à 1989 !
En aout 1990, la guerre du golfe combinée à une hausse des taux d’intérêt vient éclater cette bulle.
Ce n’est qu’à la fin des année 90 que le marché immobilier reprend son souffle.
Durant les années 2000, la bulle internet explose. Les investisseurs privilégient l’immobilier, fort de leur expérience des crises financières successives et se placent massivement sur cet actif. Une augmentation exceptionnelle des prix de 98 à 2008 génère une hausse moyenne de 9.3% par an … du jamais vu.
Mais comme tout cycle à une fin… c’est la crise des subprimes qui vient retourner le marché.
Mais les effets de cette crise s’estompent rapidement et les prix remontent
En 2012-2013, les ménages français sont inquiets du contexte économique et reportent leur décision d’achat.
La reprise est franche en 2016 notamment grâce aux taux d’intérêt particulièrement bas, les volumes de transactions repartent jusqu’à l’arrivée du covid qui vient mécaniquement mettre un frein à l’activité économique. Pour autant, les petites villes et zones rurales voient leur marché s’envoler en raison de la fuite des grandes villes.
Que faut-il comprendre… :
La question initiale était de connaitre le bon moment pour acheter, or, tout est une question de zoom et de cycle. Il est évident que sur le long terme l’immobilier à une tendance haussière même après de multiples crises. L’horizon de temps d’investissement est donc une donnée importante à prendre en compte.
Nous savons aujourd’hui qu’une correction de marché s’opère, taux d’usure, confiance des ménages etc …
Mais peut être faut-il justement saisir les opportunités qui s’offriront à nous grâce notamment à la loi climat qui poussera certains investisseurs à vendre leur bien pour ne pas avoir à faire de travaux, ou encore profiter des taux qui sont toujours bas quoi qu’on en dise.
La réponse est donc simple… oui c’est à mon sens le bon moment.
Mais finalement, et si la vraie question à se poser était plutôt : « est-ce le bon moment pour moi ? »
Formez-vous... Et la réponse sera limpide !
On fait la route ensemble, François