Une bonne relation Propriétaire/Locataire
Courage VS Détermination > par Laurent
Faut-il avoir beaucoup de courage pour réussir un investissement immobilier à haut rendement ?
Face à toute l’adversité que l’entrepreneur va rencontrer, il est justifié de se poser la question.
Le courage est à la merci des émotions.
En effet, avoir du courage demande de surpasser les émotions du moment, de les maîtriser. Cela demande beaucoup d’énergie qui ne sera pas utilisée autrement. Et dans le cas d’un petit relâchement, d’une fatigue ou d’une difficulté, les émotions reprendront le dessus. Inévitablement elles nous feront entrer dans une phase de découragement. Il nous faudra alors de nouveau surmonter ces émotions négatives comme les « J’ai la flemme”, ou les “j’y arriverai pas”, ou “c’est pas possible », ou les « je suis nul, c’est pas pour moi, j’ai pas le temps”, etc. etc.
La réussite du projet dépend de la réponse que l’entrepreneur va apporter à toutes ces problématiques, à toutes ces excuses. La personne qui utilise son courage est un peu comme un surfeur. : elle attend la bonne vague pour se lancer.
La détermination prend sa source dans l’objectif. En visant un but clair, en terme de quantité et qualité (nombre de lots, type d’exploitation, cashflow attendu), d’espace (lieu) et dans le temps (en 5 ans, exploitation autonome). Il est plus facile de mettre en place un planning de progression . C’est là que le « vision board » devient très utile.
Même si les émotions sont présentes et qu’il ne s’agit pas de les refouler ou de les ignorer, je vous invite à les observer afin d’en tirer profit positivement. Elles ne vont pas déterminer la suite du chemin. C’est simplement qu’elles ne rentrent plus dans l’équation. Elles ne sont pas prises en compte dans les moyens d’atteindre ses objectifs.
La meilleure alliée de la détermination est la discipline. La discipline permet de mettre en place des routines au quotidien. Et ces routines travaillent toutes pour atteindre vos objectifs en vous libérant de l’influence des émotions sur votre programme.
« Un coureur qui s’entraîne pour une des courses les plus dures du monde (Diagonale des Fous) doit courir presque chaque jour de l’année. Un jour de pluie, son amie lui souhaite « bon courage » pour son entraînement. Le coureur répond : c’est ok, j’ai pris un chapeau ». Il n’a pas besoin de courage. Il voit son objectif à atteindre et ne tient pas compte de son envie de rester au chaud. Il s’adapte et continue son chemin.
Il est important de connaître la météo (ses émotions) ,mais dans le seul but de mieux s’adapter aux conditions (par exemple en se faisant accompagner, en se formant) pour atteindre ses objectifs.
On fait la route ensemble, Laurent